Écija, également connue comme la ville des tours, a conservé les traces d’un passé seigneurial, hérité des civilisations qui se sont installées sur son territoire. Déclarée Site Historique depuis 1966, elle a conservé un patrimoine romain étonnant, mais elle se distingue également par l’ensemble de ses monuments baroques, ses églises et ses palais. Ses places et ses rues guideront le visiteur dans cet ensemble patrimonial spectaculaire.  

Écija fut fondée aux alentours du VIIIe siècle av. J.-C. par la civilisation Tartessos et connut son apogée pendant la domination romaine avec la création en l’an 14 av. J.-C. de la ‘Colonia Augusta Firma Astigi’, une grande ville avec des rues pavées et un pont par lequel la Via Augusta traversait le Genil. À la chute de l’empire, la ville continua d’être un centre culturel et religieux important à l’époque wisigothe et islamique grâce à la fertilité et à la richesse de son territoire, qui lui valurent le surnom de Madînat al-qutn (ville du coton).

En 1240, elle fut conquise par Ferdinand III et partagée entre différents castillans, dont la plupart étaient des nobles, ou des ordres militaires et religieux. Au XVIIIe siècle, ‘Le siècle d’or d’Écija’, la ville connut toute sa splendeur dans la construction de bâtiments civils et d’églises, comme en témoigne son vieux quartier, un bel exemple de l’art baroque andalou. À cela s’ajoute la richesse de ses biens meubles et l’importance de ses archives documentaires, qui lui confèrent un patrimoine historique exceptionnel.