Una ruta cultural por la historia, las tradiciones, la gastronomía y la naturaleza de diez enclaves patrimoniales por el interior de Andalucía
Fondée par Juan Herrera au XVIIe siècle sur l’invocation de San Onofre. Elle a d’abord été modifiée par Francisco Hurtado Izquierdo, mais ce sont ensuite les artistes Jeronimo Sanchez de Rueda, Juan de Dios Santaella et Francisco Javier Pedrajas qui y ont laissé leur marque.
san juan de dios, Priego de Córdoba
La paroisse de Santiago fut construite aux alentours de 1600 pour les habitants de Miragenil, un peuplement qui se formait alors sur les rives du fleuve, sur les terres du marquisat d’Estepa. L’église date donc du XVIIe siècle, bien que la décoration intérieure fût réalisée au XVIIIe siècle. Cependant, la paroisse ayant été fortement endommagée lors de la Guerre Civile, ses retables baroques proviennent en réalité de l’ancienne église de la Victoire à Estepa. Soulignons le majestueux clocher-mur baroque et l’imposant azulejo représentant Saint Jacques. Il fut réalisé par des artisans sévillans pour remplacer l’ancienne fresque gigantesque qui se trouvait au même endroit. Ce vaste quartier a conservé d’anciennes traditions, parmi lesquelles la procession du dimanche del Santísimo, qui a lieu le dimanche suivant le Corpus Christi (Fête-Dieu).
PLAZA SANTIAGO, 21,puente-genil
Déclarée en 1929 « paysage d’intérêt naturel », dont le sommet le plus haut est connu comme El Picacho avec ses 1 217 mètres d’altitude. El Picacho est considéré comme « le Balcon de l’Andalousie », duquel on arrive à apercevoir non seulement les sommets les plus importants de la Subbética, mais aussi la Sierra Nevada. Il est habituel d’admirer du Picacho les vols du vautour fauve qui traque ses proies. La végétation est essentiellement composée de lentisques, de genêt et de romarin. Cette Sierra présente également des formations intéressantes, telles que le Lapiaz de los Lanchares.
Sierra de Cabra
Sa construction date de 1510 à 1512, par la miséricorde de D. Pedro Fernández de Córdoba, premier Marquis de Priego, sur l’invocation de Saint-Etienne, et ne fut achevée que vers 1548. C’est une église de style gothique tardif ou mudéjar, remaniée au XVIIIe siècle dans le style baroque, par Jeronimo Sanchez de Rueda et, plus tard, par Juan de Dios Santaella. De l’église d’origine il reste peu de choses. La rénovation a commencé en 1712 le bâtiment a subi le même traitement que l’église de l’Assomption : coupoles à oves et plâtreries baroques à profusion. Le retable principal, réalisé par Juan de Dios Santaella fut achevé en 1781. Il se compose d’une base, un premier corps orné de niches des saints franciscains et le sanctuaire au milieu, où figure l’image de la Vierge attribuée au cercle des Mora. L’ensemble culmine dans un couronnement incurvé, avec une niche centrale contenant l’image de San Esteban. La sculpture qui le recouvre est entièrement rococo. La chapelle de Jésus de Nazareth est l’un des joyaux baroques de Priego, commencée en 1731 par Jeronimo Sanchez de Rueda et Juan de Dios Santaella. De forme hexagonale, elle comporte de grandes niches et un balcon, éclairés du haut […]
C/ de San Francisco, Priego de Córdoba
Es el barrio más pintoresco de Cabra y junto al Barrio de la Villa se caracterizan por conservar todo el sabor y color que Don Juan describió en sus obras, especialmente en « Pepita Jiménez ». Nos encontramos ante un barrio de blancas casas encaladas y bellos balcones adornados con las más típicas flores, las cuales durante el mes de mayo, en la celebración de las fiestas de la Cruz, ofrecen a todo el que lo visita los más bellos colores y dulces aromas de esta tierra, invitando a pasear por él y conocer la acogedora iglesia de San Juan Bautista.
Cabra
La façade d’angle présente un arc sur pilastres, un tympan courbe brisé et enveloppé de volutes. L’intérieur n’est pas décoré ; la Vierge de Bethléem avec Saint Joseph et l’Enfant sont dans la niche. Il abrite une intéressante collection de toiles des XVIIe et XVIIIe siècles.
Calle Enmedio Huerta Palacio, 13,Priego de Córdoba
Elle a ses origines dans la chapelle de San Nicasio du XVe siècle. Construite sur une ancienne mosquée après la reconquête chrétienne. Rénovée au XVIIIe siècle par Juan de Dios Santaella. Elle est de forme rectangulaire. La profusion du décor baroque à l’intérieur laisse peu d’espace libre. Traditionnellement, chaque samedi de l’année à minuit, les Frères, los Hermanos de la Aurora, parcourent les rues de la ville, en chantant des chansons populaires d’antan.
C/ Carrera de Álvarez,Priego de Córdoba
La construction débute en 1649 au lieu-dit Cruz de Berral, dans une rue reliant la calle Luna et la calle de Aguilar. Ce couvent est construit sur la volonté d’un habitant de Puente Genil, Don Francisco Gil de Melgar, chanoine de la Sainte Cathédrale de Séville et personnage très apprécié de ses contemporains, qui laissa dans son testament une somme suffisante pour la construction de l’édifice. Les travaux débutent en 1649 et se poursuivront jusqu’en 1692, date que l’on peut lire sur une plaque de la façade latérale du couvent. Commence alors la décoration de l’intérieur du bâtiment : le retable majeur et les retables latéraux datent d’avant 1738 et sont l’œuvre du sculpteur et retabliste Felix Pérez de Mena, originaire d’Aguilar de la Frontera. Le sculpteur Pedro de Mena Gutiérrez, de Lucena, réalise le retable de San Antonio en 1748. Les parois latérales de cet édifice en croix latine, d’influence baroque, sont dotées de petites niches abritant de petits retables baroques tout à fait charmants, qui rendent hommage, en autres, à Saint François d’Assise, Saint Antoine, Sainte Barbe, la Vierge du Pilier, Saint Marc et Notre Dame des Anges, la titulaire de l’église. A l’intérieur, les parois du bâtiment […]
C/ Aguilar,1, puente-genil
Si les travaux commencent en 1794, l’Alameda n’adopte son allure actuelle qu’en 1925, c’est-à-dire peu de temps avant l’Exposition Ibéroaméricaine de Séville de 1929. C’est à l’influence d’Aníbal González que l’on doit cette architecture, typique de la région. Un jour, une fontaine est érigée sur le faubourg. Des modifications sont apportées sous le règne de Jeanne Ière de Castille, et la fontaine est baptisée Fontaine des Lions. Entourée de bancs de pierre, elle devient bientôt un lieu de détente, ce qui justifie quelques années plus tard la construction d’une promenade (alameda) tout autour. Cette fontaine était aussi connue sous le nom de « Plaza de Abajo », par opposition à la « Plaza de Arriba » (ou Plaza de San Fernando), qui servait à désigner la partie la plus élevée de la vieille ville.
Calle Alameda, 3, carmona
Ce temple, situé dans la partie haute de la ville, est mentionné pour la première fois au XIIIe siècle. En raison de sa localisation, de son importance pour la ville et du fait qu’elle soit mentionnée dans des documents d’époque, il se pourrait que cette église se trouve à l’emplacement d’une mosquée. Son plan comporte trois nefs sans croisée du transept, séparées par des ogives surmontant des piliers gothiques, typiques de l’architecture cordouane du XVIe siècle. Les portes de l’Ange et du Pardon donnent sur l’extérieur. La première est ainsi nommée d’après le monument à Saint Raphaël qui lui fait face. Elle se distingue par le quadrillage concave et convexe qui orne ses jambages et son linteau, dans un style typiquement cordouan. La porte du Pardon, elle, est de style plateresque (fin XVIIe s. – début XVIIIe s.). La grande grille qui, avant la restauration effectuée en 2003, fermait la chapelle principale, est l’une des œuvres d’art encore conservées les plus précieuses de l’église. De style plateresque du milieu du XVIe siècle, ses créneaux, ses frises bosselées et la répartition de ses éléments s’inscrivent dans la tradition des grilles andalouses ayant suivi les canons du maître Bartolomé de Jaén. Cette […]
C/ Cortijo el Ángel, 13, Baena